Rose dans son garage

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Je regardais la porte de derrière dans la cuisine: elle menait à mon antre: mon garage. J'avais tellement envie de me glisser dans cette magnifique pièce, afin de bichonner ma décapotable. Mais je devais aller au lycée avec les autres. Pfff. Je regardais autour de moi, et poussai la porte. J'allumais la lumière, et contemplait ma M3. Je m'en approchais et caressais l'aile. tant pis pour le lycée, ma voiture avait besoin de moi. Je songeais à Emmett que je laissais seul au lycée, il n'était pas obligé d'y aller après tout... Le lycée humain était tellement ennuyeux: toujours les même choses: une journée qui se répetait jour après jour. Je retrouçais mes manches, et ouvrit ma trousse à outils, en sortant un chiffon et un bon nettoyant, je m'accroupis devant la voiture commençant à frotter. J'entendais alros des pas se diriger vers la porte de ma caverne d'Alibaba. Je soupirais, quelqu'un venait me convaincre d'aller au lycée, parce qu'Edward l'aurait prévenu de mes intentions. Peut être même étais-ce Edward. MAis je n'avais pas envie d'y allre. Je n'aimais pas jouer la comédie de la lycéenne. Je me retournais, faisant face avec mon air exaspéré à la personne qui entrait pour me dissuader de sécher.

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Edward venait de descendre de sa chambre et quand il arriva dans la cuisine sans faire trop de bruit, il fut arrêté par les pensées de sa chère soeur Rosalie. Il lut son envie d'aller retrouver sa chère et tendre petite voiture et cela le fit sourire. Elle ne changerait décidément jamais. Malheureusement, c'était un jour comme un autre et le lycée les attendait. Il resta totalement invisible aux yeux de Rosalie pendant ce peu de temps et cela le fit sourire. Il savait très bien qu'elle était allée voir sa voiture car il en voyait des images dans son esprit. Il observa en silence les pensées de sa soeur sur le lycée et sa très grande envie de s'y rendre. Il savait qu'il allait devoir encore une fois la convaincre de s'y rendre. Edward décida donc d'aller la rejoindre dans son antre... Il entra dans le garage et la regarda faire toujours un très grand sourire aux lèvres. Il se retint de rire en entendant sa pensées : elle l'avait entendu et elle pensait qu'il avait demander à une autre personne de venir, ou elle pensait que c'était lui. Il la regarda avec un très grand sourire quand il la vit se retourner et il prit la parole :

- Tu sais pourquoi je suis là...

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Rosalie écoutât Edward. Il était venu tout compte fait. C'était presque surprenant. Elle se tournât avec une lenteur humaine pour lui faire face. Puis elle prit une bonne inspiration, sachant qu'il lisait ses pensées au fur et à mesure qu'elle les formulaient dans sa tête. Puis, elle se décidât enfin à parler.

-Et toi, tu sais très bien ce que j'en pense.

Puis secouât sa tête en arrière, faisant virevolter ses longs cheveux blonds, et dégageant ainsi son visage. Ses boucles blondes se replacèrent d'elle même, et elle pût affronté le regard d'Edward sans avoir une mèche blonde sur la trajectoire de son regard. Les yeux de son frère étaient dorés, et elle savait qu'elle ne pourrait pas le convaincre que le lycée était inutile et qu'une partie de chasse vallait mieux. Elle conservât donc le silence, sachant qu'une remarque sûrement très pertinante lui serait répondue.

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Il regarda sa chère soeur tout en croisant les bras contre son torse. Il sourit légèrement à la jeune femme en la voyant se retourner aussi lentement. Il la regarda fixement dans les yeux et lu dans ses pensées. Sa soeur avait toujours de pensées qui le faisait rire, elle était si innocente.Il l'aimait vraiment beaucoup.

- Et tu sais également ce que j'en pense sans avoir mon don. Tu ne peux pas te permettre de jouer les mauvais élèves car si tu loupes trop de cours, ils vont vouloir voir nos parents et tu sais qu'il faut tout faire pour ne pas attirer l'attention. Ta non-présense risque fort d'être remarquée vu ton succès auprès de la gente masculine du lycée.

Il rit légèrement en disant cela car il revoyait le troupeau de mâle en rut devant la voiture de sa soeur. Ils n'avaient d'yeux que pour elle sans se soucier d'Emmett. Il regarda ensuite tendrement le beau visage de sa soeur et ses magnifiques cheveux blonds. Il la regarda dans les yeux comme elle le faisait avec lui et il sut qu'elle allait devoir lui céder. Il était encore le seul de la famille à lui tenir tête et il ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin. Il aurait compris que Jasper ne veuille pas y aller mais Rosalie : exclu. Il la regarda ne dire mot et il sourit tendrement en ajoutant tout en se souvenant qu'il venait lui-même de louper les cours de l'après-midi (il avait une très bonne raison lui).

- Et puis, tu auras tout le temps de chasser après les cours... Surtout qu'Alice m'a dit ce matin qu'un orage se préparait pour ce soir et donc tu sais ce que ça veut dire...

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Rosalie soupirât:comme prévu, Edward l'avait contré par une remarque. Elle n'aimait pas beaucoup la manière tendre avec laquelle il la regardait, elle qui était si habituée à la convoitise des hommes, Edward était le premier à lui résister. Elle avait beau s'y être fait, constaté qu'il ne la voyait vraiment que comme une soeur la blessait toujours un peu dans son orgueil ~~surdimentiionné~~. le pire dans cette histoire est qu'il avait raison: elle savait que son absence serait fortement remarquée, et qu'il fallait qu'elle fasse de son mieux pour se fondre dans la masse, mais cette manie l'expaspérait par moment. Rosalie était donc en combat intérieur: d'un côté, écouter son cher frère et allez gentillement au lycée, faire la gentille petite humaine, de l'autre, rester chez soi, tranquillement à s'occuper de sa voiture. La deuxième solution était tellement tentante, qu'elle ne pouvait s'empêcher d'y penser. Rosalie tiltât néanmoins quand Edward parlât d'un orage pour le soir même. Alors ainsi une partie de baseball était prévue? Rosalie se mordillât légèrement sa lèvre inférieure, hésitante. Elle ne voulait pas se rendre au lycée, mais n'avait pas non plus envie de mettre des batons dans les roues de sa famille, et encore moins de compliquer la vie d'Emmett.

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Il la vit soupirer et su directement qu'il venait de marquer un point dans cette petite bataille. Il ne comptait pas la laisser se défiler comme cela juste pour rester avec sa voiture. Il voulait faire de son mieux pour être un bon grand frère pour elle et pouvoir la conseiller. Il la regardait tout naturellement, en tant que frère et non en tant qu'homme. Il lu dans ses pensées le fait qu'elle ne supportait toujours pas qu'il ne cède pas. Il ne voyait vraiment pas comment la rendre heureuse sans pour autant cèder. Elle était sa soeur et elle était mariée, il n'avait aucune intention de troubler son ménage. Et puis, il ne l'aimait qu'en tant que soeur et rien de plus. Il ne pu s'empêcher de sourire quand il sentit qu'il venait de voir juste et qu'elle admettait, dans son esprit, qu'il avait raison sur la situation actuelle. Il ne dit rien de plus pour le moment pour lui laisser le temps de peser le pour et le contre de ce qu'il venait de lui dire. Il savait qu'elle prendrait la bonne décision et il avait confiance en elle. Il rit de bon coeur en voyant l'image de sa voiture dans son esprit, elle n'allait donc pas être aussi facile à convaincre. Il fut soulagé de voir qu'elle avait compris son allusion au baseball du soir même. Il la regarda tendrement et pris la parole:

- Allez... C'est rien une petite journée de cours... C'est pas la mort, surtout quand on sait combien de journée nous avons fait depuis notre naissance. Et puis, tu n'apprécieras que mieux le baseball de se soir. Par contre tu devras aller en cours toute seule car je ne peux pas t'y accompagner...

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Rosalie soupirât de nouveau, à croire qu'elle ne faisait que ça. C'était énervant de se rendre compte qu'Edward avait raison. Mais elle n'avait pas envie de l'avouer, elle se contentât donc de faire la moue, avant de sortir les clés de la voiture de sa poche, de les mettre sur le contact, et de poser son sac de cours sur la banquette arrière. Ellle avait céder, pas la peine de le faire remarquer, elle était déjà suffisament en rogne comme ça pour en plus devoir admettre qu'elle avait tort. Elle se demandait où était Emmett: tant qu'à aller au lycée en décapotable, autant le faire avec lui. Peut être arriverait il à la faire sourire s'il s'y prenait bien, mais pour le moment, Rosalie n'avait pas envie de sourire. Pourtant elle se doutait que la voire bouder ainsi devait sûrement beaucoup amusé Edward, mais elle n'avait pas dit son dernier mot: ce soir, par vengeance personnelle, il faudrât qu'elle le batte, elle en faisait à présent une quesiton d'honneur. Elle n'avait plus qu'à élaborer une stratégie pour mieux utiliser ses failles, afin de se venger de cette obligation d'aller au lycée! Elle ouvrit la portière de sa voiture, s'installât derrière le volant, et se tournant vers Edward, elle lui lançât un regard noir, et boudeur, tout en retroussant le nez. Elle aurait été Alice, elle lui aurait tiré la langue!

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Edward la regarda soupirer encore une fois et ne pu s'empêcher de sourire légèrement. Les réactions de sa soeur le faisait toujours sourire car il savait qu'il avait raison depuis le début mais que par caractère, elle refusait de l'admettre. Il la vit sortir les clefs et fut en quelque sorte soulagé de voir qu'il avait réussi à tenir son rôle de grand frère malgré les problèmes qu'il venait d'avoir au lycée. Il était toujours aussi crédible et avait de l'influence sur les gens, donc il n'avait pas totalement changé malgré les nouveaux sentiments encore inconnu qui l'habitaient. Il s'éloigna légèrement de la voiture pour bien lui montrer qu'il ne comptait pas se rendre en cours et il espérait qu'elle n'en fasse pas toute une histoire. Il ne saurait pas comment lui expliquer la situation car elle trouverait cela très ridicule de ne pas aller en cours à cause d'une simple fille dans sa classe. Il ne dit rien sur le fait qu'il avait raison et qu'il avait réussi car il entendit bien dans les pensées de celle-ci que s'il ouvrait la bouche, il passerait un mauvais quart d'heure. Il aurait ensuite eu envie de la faire sourire quand même un peu pour ne pas se dire qu'il venait d'avoir le mauvais rôle mais il savait qu'il n'aurait aucune chance après ce qu'il venait de faire pour qu'elle aille en cours. Il la regarda bouder en silence, mais ne montra rien... Il riait intérieurement! Il ne pu s'empêcher de rire quand il entendit qu'elle comptait se venger le soir même au baseball. Il rit en voyant qu'elle était déjà en train d'ellaborer les plans pour réussir à le battre. Décidément, elle ne changerait jamais... Il vit ensuite son regard noir et eut une soudaine envie de la mettre vraiment en colère... Il dit donc avec un grand sourire :

- Prend des notes pour moi en espagnole, merci...

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Edward empestait la satisfaction de soi, et Rosalie voyait clairement son amusement, ce qui la mettait en rogne. Mais ce qui la mis hors de soi, c'est quand son frère lui demandât de prendre les notes en espagnol pour elle! Rosalie s'appuyât sur la portière de sa voiture, regardant son frère avec de grands yeux.... mécontants !

- Comment cela tu ne viens pas ? Pourquoi devrais-je aller au lycée si toi tu n'y vas pas !!!!

Rosalie avait encore beaucoup de chose à lui hurler dessus pour essayer de faire passer sa fureur, mais Edward lui avait tourner le dos, un petit sourire au lèvre, et venait de passer la porte de son garage. Elle était à présent seule, elle retombât sur son siège, et tournât la clé dans le contact. Le doux ronronnement de son moteur ne l'apaisât même pas. Elle appuyât sur le bouton de la télécommande de la porte du garage, qui s'ouvrit, la laissant sortir dans la cours. Là, elle attendit ses frères et soeurs, pour les conduire au lycée. Une chose était sûre: elle ne laisserait pas tomber cette histoire!

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Elle avait vu juste! Il était vraiment satisfait de ce qu'il venait de faire et cela l'amusait au plus haut point de la voir en rogne comme elle l'était. Il entendit ensuite ses "hurlements" dans ses pensées et savait qu'il allait devoir le lui expliquer un jour ou l'autre. Il allait devoir le dire à toute la famille : il avait eu peur d'une humaine mais surtout, il avait eu peur de la tuer. Il vit son regard mécontent et ne sourit plus du tout en pensant à la raison pour laquelle il ne venait pas en cours. Il pensait que ses yeux complètement noir avaient mis la puce à l'oreille de sa soeur.

- Raison personnelle...

Il savait que l'histoire ne s'arrêterait pas là. Il décida donc de tourner les talons et de s'en aller lentement. Il ne s'éloigna pas trop pour être sûr qu'elle allait l'écouter ou non. Il ne voulait pas qu'elle prenne cet épisode comme une excuse en plus pour ne pas aller en cours. Il entendit le ronronnement de sa voiture et se demanda ce qu'il allait bien pouvoir faire tout seul... La brûlure dans sa gorge lui donna la réponse. Il allait devoir chasser s'il ne voulait pas tuer la petite nouvelle sur le champ. Une chose était sûre : elle n'allait pas le lâcher de si tôt...

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