Twilight RPG [Stupid Lamb..]
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Venez prendre part à l'aventure, qui incarnerez vous ? Un Volturi sanguinaire ou un loup protecteur ... Ou peut-être que l'ignorance des humains vous interpelle... Si vous n'entrez pas vous ne saurez jamais..
 
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 La danse cubaine [Leah]

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MessageSujet: La danse cubaine [Leah]   La danse cubaine [Leah] EmptyLun 16 Fév - 18:50




1931, Mer des Caraïbes.

L’astre solaire était aussi doré qu’un Louis d’or français sortant tout droit des caisses du roi lui-même. Il était dominant sûr son royaume, au dessus de toute condensation d’eau dans l’air, régnant parmi les plus grands et les plus infimes oiseaux auxquels la Terre avait donné naissance. Ses rayons chauds, voir caniculaires, s’abattaient avec acharnement sur la population chantante de Cuba. Au port Marina Santiago, qui n’avait pas grand-chose à voir avec celui que nos beaux yeux peuvent avoir à observer aujourd’hui, toute sorte de bateaux amarraient et de tous les pays. Pendant ce que l’on surnommait la belle époque, le commerce était prospère et c’est ainsi que des Yoles, décorées de symboles asiatiques mais portant pourtant des drapeaux hispaniques, flottaient au dessus de l’eau non loin des gigantesques et majestueux bateaux à moteur tout droit sortis des usines américaines qui libéraient régulièrement des vapeurs à l’odeur du Diesel. Les quais étaient un véritable lieu de vie où se mêlait toutes les générations : les plus hardis des enfants s’amusaient à montrer sur les mâts, provoquant leurs ascendances qui les sermonnaient de descendre dans les plus brefs délais. Les aïeuls aux années les plus avancés exposaient la plus part leur peau blafarde à l’énorme disque solaire. Dans les allées encombrées de cachots et d’animaux plus surprenants les uns que les autres, des femmes vendaient tous ce que leur mari produisait. Cela pouvait aller des melons, aux fruits les plus mystérieux et inconnu, en passant par des serpents, des signes ou des fusils à poudre. Non loin des perroquets joueurs de violon se tenaient quatre jeunes filles qui dansaient et chantaient dans l’espoir de soutirer quelques pesos cubains, enviant avec force le tas d’or qu’accumulait un joueur de carte installé devant la taverne à l’enseigne rouge. L’homme était désormais riche et riait aux éclats à chaque fois qu’un client n’arrivait pas à trouver où se situait la dame de cœur parmi les trois cartes qu’il exposait sur la table après un mélange quelque peu suspect. Mais ce qui était certain, c’était que son voisin n’allait pas s’en plaindre : le stress que procurait ce jeu aux touristes lui permettait de vendre plus de tabac que jamais : tabac à rouler, tabac à fumer, tabac à priser, tabac parfumé…Tout y passait sans exception.

Orazio Da Tumba se tenait appuyé sur un tonneau de vin, tirant avec joie sur une pipe taillée en ivoire. Ses yeux bleus cachés par l’ombre de sa casquette, fixaient au loin une voiture automobile à moteur. Cela ne faisait pas si longtemps qu’elles étaient sorties. N’ayant pas réellement de temps à perdre, Orazio prit le temps d’éteindre le tabac qu’il consommait et, dans son costume en tissus Prince de Galles, dessous lequel se distinguait une chic cravate, il se dirigea vers la fameuse taverne rouge. Son nom était quelque chose comme « El Credo Potable » qui signifiait en gros : Le Cochon Buvant. Sur l’enseigne se distinguait en silhouette d’or, un sanglier qui avait le museau plongé dans une barrique de rhum. Orazio ignorait depuis quand ce pub existait, mais vu la qualité du dessin, il ne lui aurait guère semblé étrange qu’il fut déjà là au 17ième siècle, à l’apogée des pirates.
À l’intérieur, il y avait tout type de catégorie sociale. Des hommes dont l’ivresse et la joie les atteignaient plus ou moins, des humains plus ou moins bien rasés. La pièce était sombre et très peu éclairée, le brouhaha provoqué par les derniers ragots qui circulaient à Cuba couvrait les bruits de pas d’Orazio lorsqu’il s’avança au milieu de la pièce. Il n’y avait pas que des dialogues espagnols. Les américains occupant actuellement le sol du port, ces derniers étaient présents un peu partout dans le pays. Pour une raison totalement inconnue, Orazio posa immédiatement ses yeux bleus nébuleux sur un homme, tout au fond de la pièce. Ce dernier avait la tête baissée vers son verre, comme s’il fixait son vin dans l’espoir que le contenant se remplisse à nouveau, et portait une capuche sur la tête. Il semblait absolument discret mais pourtant, les sens développés d’Orazio ne pouvaient pas lui faire commettre d’erreur. Pas en ce moment avec les ennuis qu’il avait avec Eux. Orazio n’était plus humain. Il n’avait plus de sentiments, plus de convictions, plus de raison : il n’était plus que la bête en danger, le chat prêt à se défendre fasse à un chien. Il se cambra, prenant une position pas très naturelle et poussa un petit grognement. Dans le même tempo, même rythme, l’homme à l’autre bout de la taverne se leva brutalement et avec une vitesse surhumaine, il sauta juste devant Orazio, et prit une position à quatre pattes. Abaissant sa capuche, il révéla des cheveux bruns, des yeux cernés, une barbe et sa chemise ouverte en dessous sa cape dévoilait de nombreux poils. Il ressemblait à un chien de combat. On aurait pu penser qu’ils n’allaient pas faire ça ici, devant tous ces humains, et pourtant si, Orazio sauta sur l’homme et tout le monde avait cessé de parler, les yeux braqués sur les deux combattants.


*******

Aujourd’hui, dans un coin de Forks.

Orazio, nouvellement nommé Owen, se réveilla en sursaut à une telle vitesse qu’il se prit la tête dans l’étagère qui ornait son lit. Se réveiller était un bien grand mot puisque cela faisait des années qu’il ne dormait plus. Non, il avait simplement eut un moment d’absence, s’il ne dormait pas cela ne l’empêchait pourtant pas d’avoir des instants de rêve. Dans la même idée, ce n’était pas réellement son lit, mais celui qu’il louait à l’unique motel de la ville. Il ne comptait pas rester ici plusieurs jours, il avait simplement décidé de passer une « nuit » ici dans le but de prendre quelques renseignements auprès du propriétaire qu’il savait être au courant de tout ce qui se passait dans la petite ville. Des vampires arrivaient dans la ville par dizaine et dizaine. Owen devait admettre que c’était plutôt suspect.
Biensûre, il n’eut pas mal, en revanche l’étagère se brisa en deux, faisant voler les bibelots et les figures du Seigneurs des Anneaux que l’ancien occupant avait dû laisser dans la chambre. Donnant un violent coup de point dans l’interrupteur, l’être de la nuit éclaira la pièce. Il se mit debout, marchant sur de la moquette monstrueusement poussiéreuse, manquant même de condamner la vie à un vulgaire cafard qui passait dans le coin, il se dirigea vers la fenêtre et ouvrit les volets à la peinture blanche écaillé, révélant un passé mauve. Enfin, il retourna éteindre la lumière, laissant le peu de lumière procuré par le soleil presque inexistant prendre le relais. Forks n’avait rien à voir avec Cuba, ici il n’était pas absolument obligé de porter des vêtements à manches longues et une casquette pour éviter d’être repéré par les humains.


- Mais pourquoi, Diantre, ai-je fais ce rêve ?


Cette question était la seule préoccupation d’Owen ce matin là. Il n’était pas d’un naturel violent mais le flash-back de sa rencontre avec ce loup garou au port de Marian de Santiago l’avait mit de très mauvaise humeur. Il était bien loin de s’imaginer que ce songe n’ était pas innocent et que les évènements de cette journée qui allait suivre n’allaient pas se dérouler non sans lui rappeler ce fameux combat au El Credo Potable.
Donnant un coup de pied dans une jaquette complètement déchiquetée par un animal inconnu du film L’exorciste version 2001, Owen attrapa sa veste et prit la décision de partir tout de suite. Il avait quelque chose à faire mais l’envie lui prenait de passer par le Parc National d’Olympic. Il referma donc derrière lui la porte de sa chambre et constata avec énervement que cela provoqua l’éclatement de la poignée.



- Non mais quel taudis pourri !


C’est poussant un simple grognement en guise de bonjour qu’il lança un billet au propriétaire sans lui adresser la parole. Ses yeux ne fixèrent qu’une seconde l’horloge blanche qui, au lieu d’être accrochée de façon centrée au dessus du comptoir, était posée contre un mur parterre et était noircie par des excréments de mouches ou peut-être de souris. Non mécontent de quitter l’endroit, Owen fut heureux de retrouver sa Harley-Davidson. Il l’enfourcha et choisit d’aller dans la forêt, plutôt que dans les chaînes montagneuses du parc. Lorsqu’il fut arrivé, il prit bien soin de mettre sous un arbre pour limiter les dégâts en cas d’intempéries imprévues, ce qui était très fréquent dans la région, et s’élança dans les sentiers de la forêt. Les mains dans les poches de sa veste en cuir, il en sortit finalement une paire de lunettes de soleil qu’il mit sur son nez. Certains diraient que vu le peu soleil qu’il y avait, il faisait ça uniquement pour faire son vantard, seulement il n’y avait presque personne à se promener dans le coin, il serait donc stupide de dire que c’était son intention.

Finalement, Owen grimpa dans l’un des grands arbres de la forêt. Il s’installa en haut, chassant par son simple regard un pivert capricieux qui revendiquait son toit, et entama la lecture d’un livre de Sénèque, philosophe d’époque antique. Cela pouvait sembler curieux de voir un vampire lecteur, mais Owen était un intellectuel avant tout et l’entraînement était important. En réalité, dans son passé il avait déjà écrit lui-même quelques œuvres qui avaient relativement bien été vendues. Le vent lui caressait doucement la peau, peut-être le signe d’une future averse.

Malheureusement pour lui, ce clame et cette tranquillité allait être bientôt dérangée par la présence d’une personne, tout aussi différente des humains que lui, mais d’un autre genre. Son rêve n’avait pas été hasardeux et il le saurait bientôt.
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Leah Clearwater
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MessageSujet: Re: La danse cubaine [Leah]   La danse cubaine [Leah] EmptyLun 16 Fév - 22:01


C'était un samedi tranquille, et comme tout les samedis tranquilles, c'est-à-dire où Leah n'avait rien à faire, où sa famille du fin fond de l'Amérique ne venait pas lui rendre visite et où Noah ne la harcelait pas ... La jeune louve était partie en découverte de nouvelles sensations, de nouvelles terres à explorer... Car en passant tout son temps à la réserve, elle avait un peu oublié le monde extérieur, c'est pourquoi ce samedi-là elle avait décidé d'aller se balader au Parc National Olympic de Forks.

La jeune fille, oui, jeune fille car Leah n'était pas transformée, voulait se balader tranquillement sans avoir à se cacher, à courir ou à déguerpir au cas où un humain arriverait, ou autre chose d'ailleurs et c'était bien le seul hic de se promener à Forks... La famille Cullen n'habitait pas loin et à moins qu'elle ne se trompe ils attiraient pleins d'horribles sangsues curieuses de leur mode de vie par ici ! Mais ce n'était pas grave il fallait vivre dangereusement et d'ailleurs elle était assez forte pour se faire un petit vampire à elle toute seule !

*Je suis sûre que je n'en ferais qu'une bouchée ! Ou au moins j'arriverais à le semer si ça se gâte ...*

L'angoisse était de se dire qu'en tant qu'humaine, le reste de la meute ne pourrait pas l'entendre en cas de réel danger... Mais après tout ce n'était que des suppositions et pourquoi une créature aussi intelligente qu'un vampire s'attaquerait à un loup-garou ?

*Arrête de délirer, tu deviens grotesque ma grande !*

Sur ces paroles bien encourageante, Leah marcha sur un petit sentier qui d'après ce qu'elle entendait menait à une rivière. Elle accéléra le pas, curieuse de se rafraichir dans cette eau qui serait sûrement glacée en cette période quand un bruit la fit sursauter. Elle scruta autour d'elle mais il n'y avait rien... Sûrement un chat sauvage. Tout en restant sur ses gardes elle continua sa traversée entre les arbres. Mais elle n'avait pas mal entendu, son instinct ne lui avait pas fait défaut ! Au dessus d'elle, à une dizaine de mètres sur une branche trônait un jeune homme. Mais pas n'importe quel jeune homme... C'était un Vampire, elle le sentait !

* C'est bien ma veine...*

Immédiatement, la louve se mit en position défensive au cas où la chose descendrait.

*Viens, je t'attends mon grand... *
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MessageSujet: Re: La danse cubaine [Leah]   La danse cubaine [Leah] EmptyLun 16 Fév - 23:02

Sénèque était un philosophe de l’école stoïcienne, au premier siècle après Jésus-Christ. C’était également un grand dramaturge, et homme politique de la Rome antique. Il avait une bibliographie assez conséquente et bien que ce temps fût loin, le vampire aimait beaucoup ses écrits, son style et ses pensées. Le livre noir décoré de fines dorures qu’il tenait entre ses mains était loin d’être le premier enfant du romain qu’il avait été amené à rencontrer dans sa longue vie. Les pièces de théâtre étaient quelque peu grossières, comme l’on le faisait si bien à l’époque, mais les propos littéraire qu’il tenait était grandiose et toujours d’actualité pour la plus part. C’était ce que l’on pouvait appeler « un grand Homme ».

S’il semblait profondément plongé dans sa lecture, ce n’était pas tout à fait le cas. Entre différentes parties, il n’était pas rare de voir Owen marquer une pause et regarder autour de lui, admirant le paysage des bois. On ne pouvait pas savoir ce qu’il en pensait, cela n’appartenait qu’à son cerveau, mais ses yeux voyaient la même chose que toutes les personnes passants par ici. Ce paysage n’était pas des plus banals, c’était la plus importante forêt primaire du Nord-Ouest de la côte Pacifique. Les fougères, d’un vert étonnement marqué, étaient d’une hauteur incroyable, à tel point que l’on aurait pu y cacher un peuple entier de petits lutins ou de lilliputiens. En tournant la tête plus au sud, l’on pouvait observer un gigantesque Cyprès qui, au lieu de se tenir debout pointé vers le Seigneur, était couché au sol. Cet arbre avait un tronc énorme, jamais Owen n’avait été amené à en voir un aussi gros dans toute sa vie, on aurait dit cinq troncs d’arbres différents mit ensemble comme un paquet de rose prés à être vendu à un amoureux. Les écorces compactes qui se terminaient au sommet par des feuilles ne faisaient que renforcer cette impression puisqu’elles étaient comme gonflées d’air par endroit. Le vampire pouvait dire, non s’en crainte, que cet arbre était encore plus vieux que lui. Il traversait le sentier bordé de barrière et pour continuer son chemin, les gens n’avaient pas d’autre choix que de passer en dessous. Le tronc de l’arbre faisant un creux juste à l’endroit qui devrait toucher le sentier - comme si Mère nature avait tout prévue d’avance – et il était impensable d’essayer de passer par le dessus étant donné sa taille. Le sentier était de couleur marron, et quelques feuilles gisaient sur le sol, comme assassinées par le temps meurtrier ou par le vent violeur de toute liberté. En tout les cas, Owen cru même apercevoir, sauf erreur de sa part ce qui était peu probable vu sa bonne vision, quelques chouettes tachetées du nord. Elle n’était pas rares par ici et provenaient sûrement des chaînes montagneuses du parc où elles cohabitaient avec des wapitis et des marmottes olympique.

Contrairement à ce qu’Owen avait préalablement imaginé, il n’y eu guère de pluie, de vent ou de grêle, mais le soleil au contraire, semblait bien vouloir démontrer sa force dans un bras de fer interminable avec les nuages gris qui flottaient dans les cieux. Le vampire fut assez surprit de voir un enfant et sa mère passer par là. Mais il fallait remarquer que l’on était samedi, cela n’avait rien d’étonnant. Enfin, ce résonnement n’était valable que si l’on ne tenait pas en compte le fait que l’héritier Da Tumba n’avait plus vraiment la notion des jours ces derniers temps. Le garçons fut assez surprit de voir un homme aussi haut dans l’arbre alors qu’il cherchait un oiseau. Heureusement pour Owen, sa mère ne prit même pas la peine de lever les yeux et lui répondit simplement d’arrêter de dire n’importe quoi lorsqu’il lui en fit part. Cela pu permettre à notre ancien « Jack » de se replonger dans sa lecture et de naviguer dans le fleuve des phrases, l’océan de mot écrit par ce cher Sénèque Le Jeune.

Mais comme si tout était contre lui ce jour là, il fut rapidement dérangé de nouveau. Cette fois-ci ce ne fut pas une chouette, un enfant qui parlait trop, ou un rayon de soleil qui vint le gêner, mais une odeur. Non pas qu’elle avait une odeur forte, mais la nouvelle arrivante sentait quelque chose de spéciale, Owen connaissait bien. Il tenta de l’ignorer, se disant que c’était une mauvaise idée, et celle-ci sembla en faire autant mais en vint : leur nature reprenait le dessus et Leah se mit en position de défense, comme si elle craignait une attaque du vampire. Owen se contenta de la fixer. Il afficha d’abord un regard sévère, le visage crispé. Puis, pour une raison inconnue, ses traits se détendirent et il commença à articuler.


- Oh non pas moyen de lire tranquille ici…


Il tourna la page de son livre, ramenant son regard sur les lignes, comme s’il continuait de le lire. Pourtant, il continuait de parler, comme si Leah savait parfaitement ce qu’il évoquait en disant :


- Alors c’était pour ça le rêve hein ? Cela ne m’enchante pas tellement de venir casser la gueule à un toutou mais puisqu’il le faut…


Brutalement, il ferma les pages de son livre. Il mit le livre dans l’une des poches de sa veste – d’ailleurs il semblait étrange que cela rentre aussi facilement dedans – bailla et sauta d’une branche à l’autre. Bientôt, il se retrouva au sol, écrasant quelques feuilles. Là, il retira ses lunettes de soleil, qu’il n’avait visiblement pas retiré pour lire, et observa la jeune femme. Il ne pu que constater que pour une fois, le loup-garou qui se tenait devant lui n’était pas horrible. Au contraire, elle était même plutôt jolie. Ce qui valut de sa part un commentaire, d’un air désolé :


- Oh nooon, ça ne me facilité pas la tâche de devoir abîmer un si jolie visage…


Comme dans son rêve, Owen se cambra, prêt à bondir au cas où, puis lui dit :


- Enchanté chère adversaire, je m’appelle Owen. Tiens-tu vraiment à te battre ou pourrions-nous nous abstenir ? On ne se connait même pas après tout, je n'aime pas trop faire ce genre de chose avec une inconnue dés le premier jour...


Il sourit.


Dernière édition par Owen DaTumba le Mar 17 Fév - 21:49, édité 1 fois
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Leah Clearwater
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MessageSujet: Re: La danse cubaine [Leah]   La danse cubaine [Leah] EmptyLun 16 Fév - 23:32


La jeune louve était estomaquée... Quelle suffisance dans la voix de ce suceur de sang !
Tandis qu'il était toujours cabré, Leah elle se releva et s'épousseta
des quelques saletés que le vampire avait envoyé valser sur elle en
descendant de son perchoir.

- J'aurais presque accepté le compliment ... Dommage qu'on m'ait appris à ne pas adresser la parole aux inconnus.

*Aux sales sangsues serait plus exacte...*

-Mais puisque tu es là à me regarder de façon si singulière... Et que tu n'as pas l'air bien méchant...


Leah défiait le dénommé Owen, après tout si il ne faisait pas ça dès le premier jour que risquait-elle ? C'était un petit marrant ça se voyait sur son visage de beau gosse, mais elle n'allait pas se laisser prendre.

- Je vais t'accorder mon prénom, je m'appelle Leah.

Elle sourit à son tour, elle allait peut-être se laisser tenter par une petite distraction. Ce vampire avait l'air songeur pas totalement dans la discution. Si cela tournait mal elle se transformerait et avertirait la meute.
Un rai de lumière éclaira le peau d'Owen et aussi vif que l'éclat de 1000 diamants réfléchit sur le collier que Leah portait. Elle le prit entre ses mains et joua avec nerveusement.

-Alors comme ça, tu allais me casser la gueule selon tes termes ?

Elle étouffa un rire. Il était réellement drôle en réalité. La louve trépigna sur elle même, ses pieds avançant et reculant au rythme d'une mélodie que seule elle connaissait. Si elle avait voulu, elle aurait pris la fuite en un rien de temps. Mais ... cet homme l'attirait. Pas seulement physiquement, car certes il avait certains atouts, mais une attraction plus forte, animale l'aimantait à lui...

*N'oublie pas, c'est un vampire ! Tout ceci ...*


Elle regarda Owen de bas en haut pour finalement plonger dans ses yeux d'un bleu profond.

*Tout ceci est fait pour fausser ton jugement !*

Leah ne savait plus quoi faire, elle n'avait pas peur loin de là mais cette attraction malsaine la fit frémir. Evidemment cela n'allait pas échapper au vampire, mais elle n'y pouvait rien. Il pourrait déchiffrer le moindre de ses mouvements tant qu'elle serait humaine ! Se transformer maintenant, gâcherait tout échange et il serait peut-être moins enclin à la laisser repartir sans histoires. Pourtant elle hésita et fit un demi tour sur elle même...
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MessageSujet: Re: La danse cubaine [Leah]   La danse cubaine [Leah] EmptyVen 27 Fév - 21:58

La douce bise vint caresser délicatement le visage des deux êtres surnaturels. Le vent s’élevait comme s’il tenait à pousser le mâle et la femelle dans une lutte dont l’issue n’était aucunement déterminée. Owen ne pouvait qu’apprécier l’oxygène qui venait nourrir son corps et s’infiltrer entre les cils dépendants de sa paupière. Les rumeurs vampiriques disaient que les vampires buveurs de sang humain avaient tendance à n’avoir aucuns sentiments, à n’être que des méchants et rien de plus. C’était faux, c’était idiot. Owen était plutôt quelqu’un de poétique et sensible en réalité. Il avait simplement choisit la voie qu’il jugeait la plus profitable et la moins ennuyeuse des deux. Quel était l’intérêt à chasser des bêtes ? C’était totalement incomparable à la chasse aux hommes ! Poursuivre une proie qui courre pour sa survit, qui gémit et s’apitoie sur ton sort, oui c’était relativement semblable, mais l’humain avait cette faculté d’inventer des pièges et des astuces, Owen adorait les déjouer.

Mais à y penser, de quel droit les humains s’apitoient ? Après tout, ils sont venus sur une terre sainte et propre pour en faire quelques choses de sale, répugnant et irritant. Sombre, le monde entier était sombre. L’héritier espagnol se contentait simplement d’ôter la vie à quelques unes de ces répugnantes créatures polluantes, il ne se prenait pas pour Dieu, ni pour un juge, simplement pour quelqu’un qui laisse sa trace. C’est le rêve le plus secret de chacun d’entre nous, laisser une trace dans l’Histoire, marquer notre passage sur cette planète comme un prisonnier le ferait dans sa cellule de prison. Peut-être pouvions nous même aller jusqu’à dire que le monde lui-même était une prison ? On ne pouvait y échapper, si ce n’était en s’affligeant nous même la peine capitale ou en étant affreusement trahit par un inconnu ou ami.

Les deux personnages se tenaient au centre du chemin, un maigre bout de bois, faible, nu, totalement dépourvu de verdure, était cassé en deux sous la chaussure droite du vampire. Sa forme rectiligne et incroyablement parfaite avait prise celle du corps du Christ de la pietà, au contact de ses semelles. Leah, quant à elle, venait tout juste de se présenter et semblait être passé d’une certaine agressivité à un air plus amusé. S’il l’a faisait rire alors c’était tant mieux pour elle, cela ne pouvait devenir qu’un jeu intéressant pour lequel l’issue serait la mort d’un des deux. Il n’avait pas l’intention de la faire rire, pas le moindre du monde, mais il n’avait pas non plus réellement envie de tuer une louve ce jour là. S’attaquer à ce peuple était toujours suivit d’un certain nombre d’embêtement puisque toute la meute était reliée à l’esprit de chacun et qu’ils partageaient les douleurs et souffrances. Il n’avait pas spécialement l’irrésistible rêve de danser avec des loups au milieu du Parc National et ce, devant des humains.

¤ Leah…¤ se contenta-t-il de penser pour lui-même.

Ses yeux se posèrent alors sur un oiseau, qui lui se tenait sur l’une des branches dodues de l’arbre le plus proche. L’animal ne disait rien mais se contentait de fixer le vampire comme s’il le connaissait et qu’il tenait à tout prix à remettre un nom sur ce beau visage. Il s’agissait d’un tout petit oiseau qui avait cette particularité d’être bleu, ce qui lui donnait une grande beauté. Il ne s’agissait pas d’un bleu bien foncé mais au contraire d’un bleu clair, pur, sain. Les plumes situées à l’extrémité de ses ailes étaient noires, mais c’était le seul élément qui différait, le reste n’était qu’un nuancier couleur ciel, le dessus plus foncé que le dessous. On aurait pu imaginer à cet instant qu’il allait se mettre à chanter, mais il ne fit rien. Ses petites griffes noires semblaient véritablement plantées dans le bois et la bête ne semblait pas pressée de s’en aller.

Au final, Owen détourna son regard. Après tout, il ne dialoguait pas avec l’oiseau mais avec une personne bel et bien dotée d’un don de parole. La lycan lui posa une question, qui ressemblait plus à une moquerie sarcastique qu’autre chose. Il haussa les épaules, le regard indifférent, montrant que cela ne l’atteignait pas le moindre du monde. Ses lèvres s’articulèrent et bientôt les vibrations que provoquait son timbre de voix purent arriver jusqu’aux oreille de la jeune Clearwater.


– Je n’aurais pas tellement le choix, c’est lorsque l’on a le dos tourné que vous nos sautez dessus comme des lâches alors il faut mieux en finir dés le début, c’est beaucoup plus prudent.

L’ex humain relâcha sa position offensive pour reprendre un air plus décontracter, en profitant de cet instant pour retirer son pied de dessus le morceau de bois gisant au sol. Bientôt il tourna le dos à Leah, se dirigeant vers l’arbre d’où il venait au départ, et s’adossa contre son tronc gris, refaisant à nouveau face à son adversaire. Il leva le genou gauche, faisant monter son pied à mi-distance, prenant appui sur l’arbre. Le chemise bleu nuit qui dépassait de sous sa veste en cuir avait les quelques premiers boutons de libérés et cela laissait entre voir un collier en forme de silhouette féminine. Il était plus ou moins lié au passé de notre vampire qui ne le quittait jamais et ce, sous aucun prétexte.

Comme n’importe qui l’aurait été en observant la scène, Owen semblait trouver, dans l’attitude de Leah, quelque chose de plutôt intriguant. Mais il n’arrivait pas vraiment à trouver quoi, même s’il avait cette capacité de déchiffrer les moindres mouvements et leurs significations chez les humains. En réalité, il avait sa petite idée mais dans le contexte, c’était totalement impossible, ou plutôt improbable. Par contre, ce qui n’échappa vraiment pas à ses yeux, se fut une certaines hésitations. Les signes ne trompaient pas, elle réfléchissait et se demandait ce qu’elle devait faire. Cela semblait logique vu la situation mais pourtant il était convaincu que cela n’avait pas de rapport direct avec le combat. Lorsqu’il vit les pieds de la jeune femme s’orienter pour faire demi-tour sur elle-même, l’espagnol commenta :


– J’espère que tu ne comptes pas te transformer ici…dans un endroit accessible à tous les humains, cela serait vraiment irresponsable…


La créature masculine de la nuit eu un sourire en coin, qui laissait un certain mystère quant à sa véritable signification. L’oiseau était toujours là, le beau temps était toujours là, le vent était toujours là et les deux adversaires se tenaient toujours là. Owen se demandait comment il s’était débrouillé pour rencontrer un loup-garou le jour même où il avait fait, la veille, un flash-back à propos de ces créatures.

Ses yeux se parcouraient, visitaient et revisitaient encore les moindres détails du visage de la belle. Son cerveau enregistrait les moindres traits caractéristique, et les moindres odeurs de sa peau.
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MessageSujet: Re: La danse cubaine [Leah]   La danse cubaine [Leah] EmptyVen 27 Fév - 22:34


La phrase parlant de la fourberie des loups avaient déjà déclenché en Leah des sortes de spasmes entremêlés de colère difficile à contrôler...
Cette dernière parole eût le don de la faire bouillir et si elle n'avait pas l'expérience qu'elle avait elle se serait transformée sur le champ et aurait bondit toutes griffes dehors sur cet être méprisable qui jouait avec elle !

- Je ne te permets pas de me parler comme ça ! Tu calme tes ardeurs avec moi !

La louve avait craché cette phrase avec tant de haine que n'importe quel loup de la meute aurait su qu'il fallait déguerpir et vite quand elle était dans cet état là.

- Si j'ai envie d'être irresponsable je le serais, je ne vois pas en quoi ça te regarde.

Son ton avait changé, il était mielleux comme pour signifier le calme avant la tempête...
Leah recula et décida elle aussi de se mettre dans une position de décontraction, à quoi bon s'énerver et se crisper contre une de ces satanées sangsues ? Elle baissa les épaules et abandonna sa position défensive. Elle n'était pas sûre de ne plus rien à voir à craindre mais si il devait la tuer, une chose est sûre elle ne le supplierait pas et lui laisserait de belles cicatrices en cadeau.

*Pourquoi ce regard ?*

Ce silence pesant, elle ne le supportait pas, elle ne le supportait plus. Debout les mains dans les poches de son jeans elle le regardait sans baisser les yeux. Maintenant s'en était trop, le regard hautain qu'il venait de lui lancer lui fit prendre une décision...

- Vu que tu n'as pas l'air d'avoir envie de me tuer tout de suite, je crois que nous pouvons en rester là.

La brune attendit une autre remarque destinée à la retenir mais rien ne vint, elle fit bel et bien demi-tour et avança de quelques pas mais elle n'arrivait plus à avancer. S'éloigner de lui semblait chose difficile et elle ne comprenait pas pourquoi ! Il déclenchait en elle des sentiments controversés et si violents...

* Ca m'énerveeee ! Imbécile de vampire.*


Une petite phrase provocatrice ne pouvait pas faire de mal.

- J'espère que tu n'as pas l'intention de me suivre ...


Petit coup d'oeil en arrière. Il n'avait pas bougé.

*Dommage...*

- Bon alors, au plaisir !

C'était sarcastique et en même temps teinté de sincérité. Elle avança prudemment en essayant de contrôler tout ses sens dans son dos au cas où il surgirait soudainement. Elle tremblait, un tout petit peu certes mais cette rencontre l'avait intriguée. Tout les vampires étaient ils aussi imbus d'eux-mêmes ? Elle continuait de marcher, à vu de nez de ce qu'elle reconnaissait, elle se trouvait à 250 mètres de l'endroit de leur échange. Elle n'osa risquer un coup d'oeil en arrière.

*Oùh, respire ma louve...*

Quelques pas, quelques mètres.

*Il était quand même canon, je hais les vampires.*

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