Retrouvailles (-->Alec<--)

Quel nom s'étaient-ils donné, déjà ? Ah oui ! Turner ! Etrange mais ça faisait bien américain. Je ne savais pas exactement où se trouvait cette fichue maison. Même si je m'était efforcée de chercher su l'ordinateur qu'il avait à Volterra je n'avait pas su dénicher grand chose. Ces machines étaient pour le moins étranges et elles faisaient un bruit infernal. Et pour s'en servir, c'était encore pire. Dire qu'il fallait encore trouver les boutons pour l'allumer ! J'avais compris qu'il fallait appuyer sur le bouton de l'écran et sur celui de la grosse boîte, triangulaire, noire. Ensuite, ça s'arrêtait là. Mais grâce à mon esprit de vampire j'avais tout mémorisé. Tout ce qu'avais fait Gianna, alors j'avais pu rechercher sur un site s'appelant Google mon itinéraire pour aller de l'aéroport de Forks à la villa des "Turner". J'en ricanais toute seule tellement le nom était pitoyable. Dans la voiture que m'avait loué Aro pour l'occasion. Je trépignait d'envie de revoir mon frère. Il fallait qu'il me raconte tout. Il allait devoir passer sa journée à me parler, s'il le fallait. Il me manquait tellement. Volterra paraissait vide sans lui. Fichue mission ! Fichu Aro qui ne voulait pas que je soie avec eux ! Bon, il fallait positiver, maintenant j'allais le voir. Impensable, après ses dernières semaines sans lui. Vide, j'étais vide, sans lui. J'arrivais enfin vers le début de la ville. J'étais certainement allée plus vite que n'importe qui, en voiture. Mais j'avais repéré les flash avant qu'ils n'aient eu le temps de dire "ouf". En traversant la ville je remarquait qu'il y avait presque personne. Où alors c'était dû au mauvais temps. Mais oui ! J'étais sotte, le humains n'aimaient pas la pluie, elle les dérangeaient. Alec m'avais prévenue qu'ici il ne faisait pas beau souvent. Ou alors c'était, aussi, parce que il était l'heure d'aller à l'école, allez savoir ! Le dernier virage qui me séparait de mon jumeau fut parcouru en moins de deux. Pareil pour le chemin de gravier qui y menait. J'étais heureuse qu'il m'attendit, sur le perron. Voir son sourire si finement dessiné sur ses lèvres , tel un ange. Qu'il était beau, mon jumeau. Qu'il m'avait manqué aussi ! Je lui sourit. Que faire d'autre ? J'étais enfin entière, j'avais retrouvé ma moitié. Si longuement attendue. Je sortis de voiture pour lui sauter au cou. Oh oui qu'il m'avais manqué, comme personne ne pourra jamais l'imaginer.